lundi 2 novembre 2015

Pour promouvoir le retour du tourisme à Cap-Skirring, un avion a foulé le tarmac de l’aéroport du village transportant à son bord 173 touristes.

C’est une façon d’encourager les touristes de revenir à cap-skiring. Il faut savoir que les touristes avaient quittés ce lieu à cause de la rébellion dans cette partie du sud du Sénégal. Aujourd’hui l’espoir renait pour les populations du village de Cap-Skirring. C’est également une bonne nouvelle pour l’économie de la région.                                                           Pour l’inspecteur du tourisme en Casamance : « c’est une belle initiative et cela va permettre de promouvoir le retour du tourisme dans cette partie sud de Ziguinchor. C’est aussi une occasion d’aider les jeunes de la localité à trouver du travail grâce à la réouverture des hôtels. Mais également une occasion pour le village de retrouver ses activités dans le secteur touristique », dit-il.                                                                     A noter que certains touristes qui étaient du voyage se disent satisfaits de leur séjour à Cap-Skirring. Ils trouvent le village très beau mais surtout très calme et promettent d’y revenir bientôt.

mardi 22 septembre 2015

Le Québec envisage d’ouvrir un poste de représentation régionale en Afrique de l’ouest dont le siège sera basé à Dakar, a révélé son Premier ministre Philippe Couillard en marge du septième Forum Africa tenu à Montréal.  
Prévu au Centre Sheraton Montréal entre le 16 et le 18 septembre 2015, le Forum Africa réunit des centaines de participants parmi lesquels des présidents de sociétés, des décideurs africains et canadiens de haut niveau, des organisations internationales et des organisations non gouvernementales, résume un communiqué de la délégation sénégalaise à ce rendez-vous commercial. 
Le Sénégal dont le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, dirige la délégation, est l’invité d’honneur de cette manifestation placée sous le thème "Horizon 2025 : investissements et opportunités d’affaires en Afrique". 
La journée du vendredi est dédiée au Sénégal. Cette journée est considérée par la délégation sénégalaise comme ‘’une opportunité pour mieux vendre la destination Sénégal aux investisseurs canadiens qui s’intéressent de plus en plus à notre pays’’. 
Le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) Mountaga Sy a fait une présentation axée sur l’environnement des affaires au Sénégal et les opportunités d’investissement, rapporte le texte. 
Selon la même source les officiels et investisseurs canadiens ‘’ont salué les efforts faits par Dakar pour l’amélioration de son environnement des affaires et la qualité de ses ressources humaines’’.

lundi 21 septembre 2015

On n'en parlera jamais assez, car pour qui veut découvrir la beauté du Sénégal le site de Lompoul fait partie de ces sites qui vous plongent dans l'aventure palpitante des grands déserts.Destination de choix dans la découverte des merveilles touristiques du pays, le Lompoul est considéré pour bon nombre comme un avant-goût des grands déserts mauritaniens. « C'est un endroit que nous recommandons très souvent aux utilisateurs de notre plateforme qui désirent vivre une aventure exceptionnelle au Sénégal. Le Lompoul n'a rien à envier aux autres déserts.
De plus, avec la montée des mouvements terroristes dans le Sahara, le Lompoul présente une grande sécurité », estime Ismael Kambel, chargé de relations publiques à jovago.com. Le Lompoul est une invitation à l'aventure et à la rêverie qui plongent les amoureux de nature et d'Ali Baba dans un univers féerique.
Etalé sur près de 18 Km2, ce petit désert rouge se situe à 50 Kilomètres de la splendide ville de Saint-Louis du Sénégal. Facile d'accès, il faut environ une heure pour s'y rendre en voiture.

« Au mois de Juillet, j'ai visité le Lompoul avec ma petite famille. J'ai particulièrement été frappé par le charme qui s'y dégage et aussi par la simplicité des personnes que nous avons croisé. Au départ, nous voulions visiter le désert du Niger mais nous ne regrettons pas notre choix du Sénégal.
Entre le 4X4, la balade à dos de chameau, le repos sous les tentes et le merveilleux coucher de soleil, ce fut une aventure inoubliable », explique Mathieu un touriste français sur son carnet de route. Comme Mathieu, des milliers de touristes, pour la plupart étrangers, visitent chaque année ce site et en repartent avec des merveilleux souvenirs.
Le Lompoul et bien d'autres sites touristiques du pays gagneraient à être mieux promu. Leur mise en valeur constituerait une plus-value pour le tourisme sénégalais et pour l'économie locale.

lundi 14 septembre 2015

 
Malgré l’arrêt des opérations de Sénégal airlines, Dakar reste encore un hub sous-régional pour la compagnie aérienne Emirates. C’est l’assurance donnée avant-hier par le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest, Ernest Dikoum, qui faisait face à la presse.


Dakar reste bel et bien le hub sous régional de la compagnie aérienne Emirates en Afrique de l’Ouest. Selon le directeur régional de la compagnie, Ernest Dikoum, la plateforme dakaroise de la compagnie va continuer à tenir ce rôle malgré les impacts ressentis du fait des difficultés financières que traverse Sénégal airlines. «Effective­ment, l’arrêt de Sénégal airlines a eu des effets sur le nombre de clients de la sous-région. Le rapprochement entre les deux compagnies avait vraiment fait de Dakar un  hub sous-régional et cela était matérialisé par le nombre de passagers qui venaient de Conakry, Nouakchott, etc.», explique M. Dikoum qui rencontrait la presse. Le directeur de la compagnie dans la sous-région occidentale du continent a poursuivi en indiquant qu’à l’arrêt de la desserte de Sénégal airlines, les plans de la compagnie ont été contrariés puisque les objectifs étaient de passer à un vol quotidien. «Mais nous avons maintenu les 4 vols par semaine parce le nombre de passagers a baissé au niveau de la sous-région, mais cela a été pallié par le fait que la demande au niveau du Sénégal a augmenté.» A cette situation est venue s’ajouter l’épidémie d’ébola qui a poussé la compagnie à fermer sa desserte sur Conakry en Guinée. Mais aujour­d’hui, Emirates s’apprête à lancer sa 28e destination sur le continent à travers une ligne desservant Bamako. Aujourd’hui, se félicite M. Dikoum, avec des taux de remplissage moyen de 70 à 90% pour un volume de passager entre 2 800 et 3 500 par mois, le Sénégal reste un élément important du réseau de la compagnie sur le continent.
C’est sans doute ce qui explique l’offensive de charme de la compagnie en direction des commerçants sénégalais. Après avoir scellé un partenariat avec les Chambres de commerce de Dakar et de Kaolack, Emirates s’apprête à ouvrir ses bureaux à Touba. Cette nouvelle implantation sera assortie d’une offre inédite, à savoir un service de navettes à partir de la ville religieuse pour les passagers. Cette offre s’ajoute aux facilités déjà accordées aux commerçants sénégalais qui bénéficient, sur simple présentation de leur carte de commerçant, d’une franchise bagages de 70 kg. Il faut dire que les régions de l’Asie du Sud Est sont devenues des destinations privilégiées pour les commerçants sénégalais. D’ailleurs, la Chine représente quelque 25% des ventes au départ de Dakar.
Toutefois, si les tarifs sur Dubaï restent encore quelque peu élevés, il s’agit d’un choix stratégique, souligne M. Dikoum. «Quand l’avion décolle de Dakar pour Dubaï, cela équivaut à un aller retour sur Paris. Le Sénégal est la destination la plus éloignée de Dubaï et les coûts opérationnels sont extrêmement élevés. Mais nous restons encore très abordables pour le niveau de services qui est offert», explique M. Dikoum qui précise que la Chine et les autres pays de l’Asie sont vendus presqu’aux même tarifs que Dubaï. En tout état de cause, la compagnie affiche pour cette année plus de mille milliards de francs Cfa de bénéfices directs, selon son directeur.
Le directeur régional de la compagnie Emirates pour le Sénégal est convaincu que le Sénégal n'a rien à envier aux destinations comme les Seychelles,l'Ile Maurice et autres.
La côte sénégalaise, les îles du Saloum sont comparables aux Maldives où j'ai aussi passé du temps.
Donc, je pense que le Sénégal peut être beaucoup plus agressif et nous sommes motivés de voir ce qu'on peut faire de plus à notre niveau », a fait savoir Ernets Dikoum.
C'était en marge d'une rencontre de la compagnie qu'il dirige au niveau de la sous-région avec la presse sénégalaise. Une occasion, pour lui, de faire le bilan de leur 5 années de présence au pays de la Téranga, mais aussi la présentation des richesses touristiques, culturelles et économiques qu'offrent les destinations extrême orient. Selon lui, il est temps que le Sénégal essaie de vendre sa destination aux pays de l'Orient...
« Nous avons constaté, à regret d'ailleurs, que l'axe de promotion du produit touristique sénégalais est beaucoup plus orienté vers le nord et je sais que le gouvernement actuellement fait beaucoup d'efforts et nous devons applaudir l'initiative de voir si le tourisme pourrait se développer à partir de la Chine ».
Raison pour laquelle il a rencontré le gouvernement du Sénégal dans ce sens."J'ai rencontré le ministre du Tourisme et des Transports, nous avons écrit à l'Agence de développement du tourisme au Sénégal, nous les avons encouragés et leur avons demandé que les agences de promotion de la destination Sénégal soient présentes au Arabian travel market qui est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands forums de tourisme au monde et qui se passe à Dubai chaque année.
Le ministre avait répondu favorablement à cette idée et, ils nous ont promis, à partir de l'année prochaine, d'avoir un stand Sénégal.

lundi 7 septembre 2015

Départ, Monument de la renaissance Africaine, destination Sénégal… Tel est l’itinéraire du voyage en car rapide offert par le Daara J Family à travers ce beau vidéo-clip intitulé « Sénégal ». Il met en évidence les atouts touristiques du pays de la téranga.
Ndongo est au volant, Faada Freddy à l’arrière en apprenti, les clients d’ici et d’ailleurs sont invités à monter dans leur car rapide pour faire un merveilleux voyage à travers le Sénégal. Ils chantent les multiples facettes du pays : le quotidien, la plage, le soleil, l’artisanat, la nature et la culture… La musique est agréable et le message est clair, il invite les Sénégalais du terroir et de la diaspora à contribuer à donner une bonne image du Sénégal.
Ainsi, du Pont Faidherbe de Saint-Louis jusqu’aux chutes de Dindéfélo, en passant par la capitale Dakar, la petite côte, le climat agréable des îles du Saloum, les beaux paysages verts de la Casamance, le car rapide de Ndongo et Faada offre un voyage virtuel inédit. Sur ce périple, ils racontent pleins d’anecdotes, telles les coupures d’électricité et d’eau, la galère dans la circulation, mais aussi le football avec les enfants à la plage, la pêche…
Dans ce spot réalisé en partenariat avec l’Agence sénégalaise de promotion touristique, on ressent cette chaleur humaine qui fait la magie du pays de latéranga. Espérons que ce clip fasse partie du top 50 des pays européen, et pas seulement au Sénégal.

mardi 1 septembre 2015

Le groupe touristique français a conclu un accord avec l'État du Sénégal, le 22 août, pour l'ouverture d'un deuxième village de vacances dans le pays pour un investissement de 41,3 milliards de F CFA (63 millions d'euros).
Prévu sur le site de l’ex-Club Aldiana à Nianing – fermé en 2007-, le nouveau village de vacances du Club Med, dénommé Saraba, se spécialisera dans le segment haut de gamme du tourisme de loisir, avec une capacité de 860 lits commerciaux, indiquent ses promoteurs.
Le démarrage de la construction du nouvel établissement, situé sur la côte près de Mbour, à 80 km au sud de Dakar, est prévu en janvier 2016 et l’ouverture de l’hôtel durant la seconde moitié de l’année 2017.
Public-privé
Le projet, au coût estimé à 63 millions d’euros, est un partenariat public-privé regroupant Club Méditerranée, la société sénégalaise Vacances Cap Skirring (Vacap) et deux structures publiques : la Caisse de dépôt et de consignation (CCD) et le Fonds souverains d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis). Les investisseurs sénégalais dont Vacap, le Fonsis et laCDC détiendront 65 % du capital. Le financement de ce projet, conseillé par la société d’ingénie financière dakarois Impaxis Capital, bénéficie également du soutien de la BOAD et de CBAO Groupe Attijariwafa bank.
Le protocole d’accord pour la construction du « Club Med Réserve Saraba » a été signé par le Premier ministre du Sénégal, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et le président directeur général, Henri Giscard d’Estaing.
Activité
Le Club Med est au Sénégal depuis 1973 dans la région de la Casamance. Fin 2014, le groupe touristique proposait 66 villages de vacances, dont 6 en Afrique : Marrakech, Agadir et Yasmina au Maroc, Cap Skirring au Sénégal, Djerba en Tunisie et Sinai Bay en Égypte. L’an dernier le groupe français a reçu 1,23 million de clients et réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,381 milliard d’euros, pour une perte nette de 9 millions d’euros.

vendredi 14 août 2015

Plus question de se pencher sur le malade pour établir un diagnostic. Les professionnels du tourisme estiment qu’il a été déjà ausculté et tout le monde sait de quoi il soufre. Par conséquent, il ne resterait qu’à lui trouver le remède pour le sauver. Ce qu’ont fait savoir les professionnels du secteur du tourisme, hier, lors de la première prise de contact du ministre du Tourisme et des Transports aériens avec la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique (Foptis). En effet, selon ces acteurs, depuis 2006, c'est avec les mêmes maux et mêmes mots qu’ils ne cessent de sensibiliser les pouvoirs publics sur les problèmes du secteur. Et rien ne change depuis lors. « Nous n’avons pas besoin d’assises nationales du tourisme. Nous estimons que ce n’est pas opportun. On a déjà tenu des assises du tourisme. Il y a suffisamment de documents dans les tiroirs. Il suffit de les sortir et de les dépoussiérer. De toute façon, ce qu’on avait dit il y a dix ans reste toujours valable. On peut avoir cette impression de surplace mais on peut toujours espérer parce que c’est un secteur qui a fait vivre deux millions de personnes puisque c’est un secteur transversal », a déclaré le président du Fopits, Mamadou Racine Sy. Le président du patronat du tourisme continue de clamer l’engagement du chef de l’Etat à relancer le secteur mais fustige l’attitude de certains fonctionnaires qui, selon lui, prennent en otage les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département. 
Ils ont, en outre, déploré l’asymétrie d’information sur certaines décisions prises par leur tutelle, surtout dans la promotion de la destination Sénégal. En effet, au cours des échanges, les techniciens du ministères ont informé les acteurs qu’une enveloppe de 200 mille dollars, soit près de 120 millions de francs Cfa, obtenue au niveau de la Banque mondiale dans le cadre de la riposte contre Ebola, était disponible pour faire une campagne dans quatre pays émetteurs. Ce qui est interprété par Racine Sy comme un manque de respect pour les professionnels mis devant le fait accompli. De plus, ils ont confié au ministre être toujours en attente de 4 milliards de francs Cfa promis par l’Etat pour la promotion de la destination et sur lesquels ils n'ont encore reçu que 500 millions de francs Cfa, soit 20%, selon le Directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique. 

mercredi 12 août 2015

Maïmouna N'doye Seck a effectué une  visite à la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco) ainsi qu’à  l’agence sénégalaise de la promotion touristique (Aspt). 
Après avoir fait le tour des  structures relevant des départements qui concernent les transports aériens, Mme Seck a décliné ses attentes par rapport à ces structures : « Nous attendons de l’Agence de la promotion touristique de mettre en œuvre la politique définie par le président de la République Macky Sall en terme de développement du secteur du tourisme qui constitue un élément clé du plan Sénégal émergent. Le ministre du tourisme et du transport aérien a profité de l’occasion pour annoncer les couleurs de  la journée mondiale du tourisme prévue le 27 Septembre. A l’en croire, « la promotion du tourisme commence par nous-mêmes, car nous sommes les premiers acteurs et il est important que les sénégalais puissent connaître les sites touristiques. Ainsi, la journée mondiale du tourisme prévue le 27 septembre sera l’occasion de sortir de nos bureaux et d’aller vers les populations, les jeunes et enfants pour leur montrer ce que nous avons au Sénégal comme sites à visiter. Ce qui permettra à ces jeunes de vendre la destination Sénégal à travers les réseaux sociaux. » Maïmouna N'doye Seck a également eu droit aux problèmes qui gangrènent le secteur du tourisme. Et à cela, elle répondra que ces problèmes seront pris en charge, mais avec une certaine stratégie parce que l’Etat dispose d’un budget limité etne saurait tout prendre en charge. Selon elle, les structures ont l’obligation d’être créatives pour mobiliser des ressources... 

vendredi 31 juillet 2015

Une délégation de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), s’est rendue du 14 au 24 juillet aux Etats-Unis pour prendre part à la 45ème édition d’Indiana Black Expo (IBE) qui se tient annuellement dans la ville d’ Indianapolis.


Cette mission a également servi de cadre pour prospecter et remobiliser les Tour Operateurs américains, à travers la tenue de deux workshops qui ont servi de tribune à l’ASPT pour présenter l’offre touristique sénégalaise à l’Association des Tours Operateurs à Harlem. 
Depuis sa mise sur pied il y a un an, l’Agence a déployé des efforts multiples pour la promotion de la Destination Sénégal autour de deux axes : l’incitation des flux tourisiques au départ des pays émetteurs de touristes et la stimulation de la fréquentation nationale. 
La stratégie de l’ASPT au niveau des pays émetteurs tourne autour de l’animation des réseaux de distribution, c'est-à-dire : les prescripteurs (Tour Operators, Agences de voyages, Presse spécialisée….) et destinée au grand public. 
Les actions ont trait généralement, à l’organisation de voyages de familiarisation avec l’offre touristique sénégalaise, comme ce fut le cas tout dernièrement, avec le workshop international au mois de mai et durant lequel, 64 professionnels du tourisme de 12 pays étrangers, y compris les Etats-Unis, ont été mis en contact avec des produits susceptibles d’intéresser leurs clientèles avec en toile de fond, la production d’articles incitatifs vers la Destination Sénégal.

lundi 4 mai 2015

A partir de ce 1er mai, plus besoin de visa d'entrée pour venir au Sénégal. Le visa biométrique avait été introduit le 1er juillet 2013 au nom de la réciprocité et de la souveraineté. Une mesure populaire, mais qui a eu d'importantes répercussions sur le secteur du tourisme qui traverse cette année une crise particulièrement grave, d'où cette décision de faire machine arrière.
Le président Macky Sall l'avait dit : il faut avoir en politique le courage de revenir sur des décisions qui posent problème. Et avec l'instauration de ce visa d'entrée, les problèmes ne manquaient pas. Des difficultés pour le pré-enregistrement en ligne, souvent plus d'une heure d'attente à l'aéroport pour récupérer le précieux sésame et cette fâcheuse impression à l'arrivée pour certains touristes de ne pas être les bienvenus. Un comble dans le pays qui se prétend être celui de l'hospitalité.
Le visa était fixé à 50 euros, 200 euros pour une famille avec deux enfants, alors que la destination Sénégal est déjà chère à cause notamment de surtaxes sur les billets d'avion. « On se tirait une balle dans le pied dans un contexte ultra concurrentiel, explique Racine Sy, président du Syndicat patronal de l'industrie hôtelière. Si vous ajoutez, précise-t-il, les répercussions de la crise Ebola, notre offre qui n'est pas toujours à la hauteur, vous imaginez les conséquences ! » Selon plusieurs hôteliers, les taux d'occupation ont chuté de 30% à 80% cette saison. Plusieurs centaines d'employés ont été mis au chômage technique.
Dans ces conditions, la suppression du visa est perçue comme un ballon d'oxygène pour reprendre l'expression d'un hôtelier de Saint-Louis : « Cela nous redonne un peu de baume au cœur en ces temps difficiles. »

mardi 28 avril 2015


Lors de sa visite économique dans la région sud du Sénégal, un des pôles touristiques majeurs du pays, le Président de la République, en réponse aux cris de détresse des acteurs du tourisme avait envisagé des mesures tendant à supprimer certaines taxes relatives à l'exercice de l'activité touristique. 
Dans son adresse à la Nation le 3 avril 2015, le Président annonce, à cet effet, (i) la suppression du visa d'entrée, (ii) la baisse de 50% de la parafiscalité sur le billet d’avion ainsi que la suppression du droit de timbres, (iii) la possibilité, en relation avec les compagnies aériennes, de réduire la surcharge carburant et (iv) la mise en place d'un fonds de crédit de 5 milliards de FCFA pour accompagner le secteur hôtelier, entre autres. 
En prenant de telles mesures, le Président de la République visait le redressement, la relance et l'émergence du secteur touristique sénégalais largement éprouvé par la conjugaison de plusieurs facteurs internes et externes. En effet, le secteur s'est progressivement positionné en tant que second fournisseur de revenus et de devises après la pêche grâce à une politique volontariste de l'Etat à partir des années septante. 
Cependant, au cours des deux dernières décennies, le secteur a connu une évolution en dents de scie avec une baisse drastique du nombre de touristes. En 2014, par exemple, le nombre d'arrivées est estimé à moins de 500.000. Ces contreperformances du secteur ont amené l'Etat à prendre des mesures vigoureuses visant la relance touristique. Mais à l'évidence, parmi les goulots d'étranglement du tourisme figurent l'imperfection de sa gouvernance, la prédominance d'un discours idéaliste et l'insuffisance des indicateurs de mesure et d'évaluation corrects du secteur. D'ou la nécessité de mettre en place, à l'image des grandes destinations touristiques africaines comme le Maroc et l'Afrique du Sud, un compte satellite tourisme avec des indicateurs de mesure partagés. Ces indicateurs permettront d'une part d'évaluer de manière plus crédible l'apport du secteur dans le développement et l'économie et éclairer correctement la prise de décision des autorités et ainsi éviter de revenir d'une année à l'autre sur des décisions déjà entérinées à l'exemple de l'instauration / suppression, en moins de 2 ans, du visa d'entrée. L'instauration du visa d'entrée, en dépit des questions de réciprocité qui l'imposaient, demeurait également un argument sécuritaire décisif face à la menace terroriste préjudiciable à l'essor touristique. 
Par ailleurs, dans un autre registre, le Président annonçait dans son discours de manière quasiment expéditive et anonyme, que ces mesures participaient aussi à ''l'allègement des frais de voyage des compatriotes sénégalais de la diaspora''. Cette annonce, nonobstant le fait qu'elle ne constitue pas l'objectif principal des mesures à prendre par le Gouvernement, est, à notre avis, d'une portée sociale, stratégique et économique inestimables autant pour le tourisme international que pour l'émergence d'une autre forme de tourisme dont les sénégalais de l'extérieur seront les principaux acteurs. Certes, le Président semble condensé son propos, mais à l'évidence celui-ci suggère une nouvelle stratégie de diversification touristique pouvant compenser les pertes à enregistrer (8millards) dans le cadre de la mise en œuvre de ces mesures à la condition de prendre toute la profondeur de la question. 
En effet ces nouvelles orientations promeuvent une forme de tourisme communément appelée "VRT/ tourim" (Visiting Friends and Relatives) dont les sénégalais de l'extérieur seront le fer de lance. En réduisant les coûts des billets d'avion vers Dakar, le Gouvernement encourage les visites des sénégalais de la diaspora dont la cherté de la destination Sénégal limitait la fréquence. Parce que compte tenu des conditions parfois très difficiles à l'étranger ces dernières années avec la crise mondiale, les sénégalais de la diaspora sont habités par l'angoisse de se procurer un billet à moindre coût pour leur retour périodique mérité au bercail. Si certains se permettaient jadis d'un retour semestriel, ce fait devient de plus en plus rare et fait place à des retours mouvementés, plusieurs fois repoussés faute d'un billet d'avion à moindre coût. En outre, si le billet électronique (par internet) est jugé moins cher que celui acheté à l'agence, ils sont beaucoup à ne pouvoir utiliser cet outil pour diverses raisons (méfiance envers le paiement électronique, ou absence de cartes de crédit etc.). 
Ainsi, l'allégement du prix du billet d'avion serait d'une part une véritable bouffée d'oxygène pour ces vaillants compatriotes en séjour à l'étranger et d'autre part le déclencheur d'une autre forme de tourisme dont ils seront les vecteurs. D'ailleurs, depuis l'annonce de cette mesure favorablement accueillie, il a été noté auprès de nos compatriotes avec qui nous discutons un immense et réel espoir. 
Nous les entendons dire : "enfin nous pouvons faire comme les marocains, c'est à dire retourner régulièrement au "Djollof" avec la chute de 50% du prix du billet d'avion". C'est effectivement en les voyant presque jubiler suite à l'annonce de cette mesure que s'est construite la présente contribution basée et alimentée par nos notes de recherches doctorales. Certes leur propos/ sentiment est assez simpliste d'une réalité plus technique et plus complexe, mais il met en évidence toute la portée sociale de la mesure sur leurs conditions psychologiques, sociales et économiques. Car en vérité, l'analyse de la structuration des billets d'avion montre le poids non négligeable des taxes et de la surcharge de carburant sur le prix du billet d'avion au consommateur. 
Ce cumul représenterait de 40 à plus de 70% ; la surcharge de carburant à elle seule représente pas moins de 30%. A titre illustratif, l'analyse de la structuration d'un billet d'avion en classe économique Dakar/ Bruxelles/ Dakar d'une compagnie aérienne reliant quotidiennement Dakar à certaines capitales européennes d'un montant de 559.400 F CFA TTC XOF comporte pas moins de 400.000 F CFA de taxes, redevances et frais y compris une surcharge de carburant de prés de 220.000 F CFA. Une autre compagnie réputée pour ces prix très économiques, proposait à la même période un tarif de 381.865 dont 294.095 F CFA XOF de taxes, redevances et dont la surcharge de carburant représentait pas moins de 180.000 FCFA. Ainsi, la baisse substantielle des taxes, redevances et surcharge de carburant,  devrait faire baisser considérablement le prix du billet d'avion au consommateur. La surcharge de carburant instaurée en 2008 par les compagnies aériennes pour faire face à la flambée du prix du baril de pétrole à partir de 2008, devrait être revue à la baisse, à défaut de sa suppression, en raison de la baisse historique du prix du pétrole actuellement. 
En effet, admettons alors que le cumul de la baisse de toutes les taxes, redevances, frais et de la surcharge de carburant soit égal à 40% du prix au consommateur. Dans ce cas, les prix précités seraient respectivement de 335.640 CFA TTC et 229.119 CFA TTC. Ce qui constituerait une véritable avancée dans la promotion de la destination Sénégal. Ainsi, le Gouvernement, après avoir concédé volontairement la moitié des sommes dues, devrait convaincre fermement les compagnies aériennes à opérer la baisse de la charge de carburant, et éventuellement aux pays amis, la baisse, ne serait que provisoire (d'ici 5ans), des taxes et redevances aéroportuaires et autres frais afférent à l'exploitation des équipements aéroportuaires. La suppression de la surcharge de carburant n'étant pas impossible avec la baisse vertigineuse du prix du baril de pétrole. Et les compagnies aériennes devraient accompagner l'Etat dans ce sens étant entendu qu'elles seront les principales bénéficiaires d'une bonne santé de la destination Sénégal avec l'arrivée massive des touristes et des sénégalais de la diaspora. 
En outre, dans le cadre de la promotion de la destination Sénégal, l'Etat devrait davantage "ouvrir son ciel (open sky) par l'introduction du système transport aérien "low cost". A ce sujet, Saint-Louis, avec sa position géographique confortable, pourrait être le réceptacle de ce système de transport aérien en prenant relais sur Casablanca dont il est à environ 2 heures de vol. Ainsi, ce renforcement de l'ouverture du ciel installera une véritable concurrence entre compagnies ; et les passagers devraient bénéficier de la compétition qu'elles se livreront sur la destination Sénégal pour bénéficier de tarifs très réduits. L'exemple du Cap Vert devrait inspirer le Sénégal dont l'émergence touristique est en grande partie due à l'absence de taxes et autres redevances sur le transport aérien à destination de PRAIA. 
C'est pour dire combien la mesure de l'allégement du prix du billet d'avion pourrait rendre plus compétitive et attractive la destination Sénégal autant pour le tourisme international que le visiting friends and relatives. Avec la baisse du billet d'avion, les sénégalais de la diaspora seraient alors plus enclins à séjourner de manière plus rapprochée et régulière au Sénégal et cela pourrait stopper progressivement, le phénomène de leur établissement à l'étranger que les pays occidentaux, , encouragent face au vieillissement de leur population. 
Enfin, cette contribution qui est une note de recherche a pour objectif de contribuer, suite aux mesures envisagées par l'Etat, à la réflexion sur la relance et l'émergence du secteur du tourisme dont les impacts directs, indirects ou les effets induits sur les autres secteurs de la vie sociale et économique ne sont plus à démonter. Ici, il est mis en exergue, les retombées sociales et économiques des mesures sur le tourisme sur l'amélioration des conditions sociales et économiques des sénégalais de l'extérieur et l'émergence d'une nouvelle forme de tourisme dont ces derniers seront les vecteurs. Loin de nous par contre l'idée ou la volonté de critiquer les actes posés ou envisagés par le gouvernement. Il s'agit simplement d'apporter notre contribution à la construction de l'émergence du Sénégal sur un secteur d'actualité sur lequel portent nos interrogations scientifiques. 
Dans l'espoir que cette contribution sera utile et constructive à l'émergence du Sénégal. 

jeudi 9 avril 2015


La suppression des visas biométriques pour les voyageurs européens et la baisse des taxes sur les billets d’avion devraient donner une bouffée d’oxygène.

Balnéaire et culturel, le Sénégal était une grande destination touristique pour le marché français, en forte baisse ces dernières années. ©DR
Il aura fallu une crise sans précédent dans l’histoire de son tourisme pour cause de fièvre Ebola en Afrique et de climat anxiogène lié au terrorisme pour que le Sénégal se décide enfin à lever les freins qui pèsent sur son tourisme.
Mise en place dans la confusion en juillet 2013, l’obligation pour les Européens (dont les Français) de se procurer un visa biométrique d’un coût de 50 euros pour entrer dans le pays sera supprimée à compter du 1er mai. Et la parafiscalité sur le billet d’avion, qui pesait lourdement sur les taxes aériennes et donc sur la compétitivité de la destination, sera diminuée de 50%.
Une bouffée d’oxygène pour un tourisme en crise. Car après une amorce de reprise en 2013 (514 000 arrivées à l’aéroport Léopold-Sedar-Senghor de Dakar, dont 42% de Français, de loin le premier marché) suivant plusieurs années d’érosion, le tourisme a décroché à l’automne. Et malgré la levée des inquiétudes s’agissant de la fièvre Ebola, qui n’a pas touché le pays, la chute s’est aggravée. Selon les derniers chiffres du Seto, les réservations pour l’été sont en chute de 50% chez ses TO membres.
"Le résultat d'un lobbying" selon le Seto

Les mesures annoncées ne peuvent donc que satisfaire la profession. "C’est le résultat d’un lobbying que nous entreprenons depuis deux ans", se félicite René-Marc Chikli. Mais le président du Seto souligne également la nécessité de "communiquer rapidement sur les marchés, en particulier sur le marché français afin d’essayer de réaliser une excellente saison d’hiver". 

"Il y a deux choses importantes : la première, c’est qu’il faut que le Sénégal réapparaisse sur les marchés car il avait complètement disparu ; la deuxième, c’est qu’il faut soutenir l’industrie hôtelière qui, entretemps, a souffert." Pour l’heure, le gouvernement sénégalais n’a pas encore annoncé les mesures qu’il entend prendre en matière de marketing et de communication. En revanche, il a prévu de débloquer un crédit immobilier de 5 milliard de francs CFA (environ 7,6 millions d’euros) pour l’hôtellerie. Une mesure plus qu’urgente, comme l’atteste la fermeture symbolique, en mars, du Domaine de Nianing, programmé par plusieurs TO. 

Anne-Claire Delorme

lundi 6 avril 2015


Macky Sall annonce la suppression du visa d’entrée au Sénégal - Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé dans la soirée de ce vendredi la suppression du visa payant pour entrer au Sénégal, à compter du 1er mai 2015. Le président Sall a fait cette déclaration dans son discours à la nation à la veille du 55ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.Cette décision compte parmi une série 'de mesures incitatives pour la relance du secteur touristique', rendues publiques par le chef de l’Etat.
 Macky Sall a également indiqué que la parafiscalité sur les prix des billets d’avion va baisser de 50%. 'Seront concernées, la redevance passager et la taxe de sûreté dont le cumul est estimé à huit milliards quatre cents millions de francs CFA par an', a-t-il précisé.
Au nombre de ces décisions censées relancer le tourisme, le président sénégalais a signalé l’annulation des droits de timbre sur les billets d’avion au Sénégal. Il est aussi prévu la mise en place d’un crédit de cinq milliards de francs CFA pour soutenir le secteur de l’hôtellerie.
Rappelons que depuis le 1er juillet 2013, un visa biométrique est obligatoire pour entrer au Sénégal pour les ressortissants des pays qui soumettent les Sénégalais à la formalité du visa payant.
Cette mesure a toujours été dénoncée par les acteurs du tourisme qui n’ont jamais cessé de se plaindre de la baisse de fréquentation de la destination Sénégal.
Le président Sall a également mentionné dans son discours que la fête du 04 avril de cette année sera marquée par une cérémonie de prise d’armes à la place de l’indépendance. Il n’est pas prévu de défilé militaire pour cette édition.

Pana 04/04/2015

jeudi 2 avril 2015


La nouvelle tendance du tourisme sénégalais émerge du lot. Ladite nouvelle tendance est appelée le tourisme électronique ou e-tourisme. A l'instar du continent, le secteur du tourisme se porte bien au Sénégal.

Après une saison 2013 mitigée, l'année 2014 a permis au pays de relancer ses activités, avec une progression des visites de 7%. Ce qui classe le Sénégal au top 10 des pays africains les plus plébiscités avec 1 millions de visiteurs selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Le tourisme sénégalais doit ce résultat à la mise en place d'une politique de promotion de la destination Sénégal, et surtout de l'amélioration de l'image du pays sur internet.
En effet, 2014 a été pour le Sénégal, l'année de l'essor du e-commerce, et le secteur du tourisme n'a pas été en reste. Des plateformes d'e-tourisme ont envahi l'espace web sénégalais avec des résultats promoteurs. Pour les acteurs du tourisme Sénégalais, avec l'e-tourisme ils « s'ouvre au marché international » mais aussi au marché local dans la mesure où à travers les offres sur la toile de nombreux sénégalais découvrent leur pays et ses richesses touristiques.
Que ce soit pour le tourisme d'affaires, culturelles et autres, de plus en plus de visiteurs en destination du Sénégal ont recours à ces services. Ce potentiel attire de plus en plus de grands acteurs mondiaux du secteur au Sénégal, notamment jovago.com, leader africain de la réservation d'hôtels, présent dans plus de 30 pays.
Les avantages offerts par l'e-tourisme sont nombreux. D'abord il permet de mieux vendre la destination Sénégal avec des offres diverses. Les voyageurs sont désormais en contact avec des professionnelles qui simplifient leur voyage dans le pays.
Les réservations se font désormais en un clic avec des formalités simplifiées. L'e-tourisme offre également aux visiteurs des modes de paiement plus fiables. En effet les voyageurs sont plus à l'aise, avec des interlocuteurs fiables et des modes de paiement libre (en ligne ou à l'arrivée).

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